Signaler et éviter la prolifération du moustique tigre

Découvert à Sélestat au courant de l’été 2022, le moustique tigre peut néanmoins être freiné dans son développement si chacun adopte des gestes simples.

Quelques rappels sur le moustique tigre

Plus petit que ses congénères locaux, le moustique tigre est reconnaissable à sa silhouette noire contrastant avec des rayures blanches sur son abdomen et ses pattes. Potentiellement vecteur de maladies tropicales dans des conditions très particulières, il est en premier lieu source de nuisances : il pique toute la journée et à plusieurs reprises.

Le moustique tigre est un citadin : il se développe EXCLUSIVEMENT en milieu urbain. La femelle dépose ses œufs à l’intérieur de contenants artificiels, juste au-dessus de la surface de l’eau. Tout réceptacle susceptible de retenir de l’eau pendant environ une semaine est un gîte à moustique tigre (une surface humide ne suffit pas).

C’est à ce niveau que votre rôle dans la lutte contre l’expansion et la prolifération du moustique tigre est fondamental !

Prévenir plutôt que guérir

Le moustique tigre le moins impactant pour l’Homme est celui qui ne prend pas son envol : prévenir la formation de gîtes larvaires est en effet le meilleur moyen de lutter contre le moustique (quel qu’il soit) et les nuisances qu’il génère.

Pour ce faire, des gestes simples sont à adopter :

  • repérer les gîtes larvaires potentiels : coupelles de pots de fleurs, pots avec réserve d’eau et trappe, matériel et décorations de jardin (pieds de parasols, plis de bâches, seaux, arrosoirs…), jouets d’extérieur, récupérateurs d’eau de pluie, gamelles pour animaux… en résumé, tout contenant susceptible d’accueillir de l’eau de pluie, même en quantité infime (les larves ont besoin d’une lame d’eau de seulement quelques millimètres pour se développer !) ;
  • vider deux fois par semaine les réceptacles extérieurs qui peuvent l’être (les coupelles de pots de fleurs peuvent aussi être remplies complètement de sable ou de graviers) ou les ranger à l’abri de la pluie ;
  • faciliter l’écoulement des eaux de pluie : nettoyer les collecteurs d’eau de pluie (gouttières, rigoles, siphons d’éviers extérieurs ou de fontaines, pompes de relevage, systèmes d’arrosage…) ;
  • couvrir hermétiquement avec un couvercle étanche, un voile moustiquaire ou un tissu maintenu par des tendeurs tout réceptacle d’eau pluviale (récupérateur d’eau de pluie, fût, bidon…).

Evitons une piqûre de rappel du moustique, adoptons les bons gestes dès à présent !