Jules Pfister a vécu les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale parmi la population sélestadienne, réfugiée dans les caves de la ville de novembre 1944 à février 1945, pour échapper aux combats et aux bombardements. Après de longs mois d’incertitudes et d'angoisse, l’arrivée des soldats américains le 2 décembre 1944 a marqué la mise en retraite des Allemands et la libération définitive de Sélestat en février 1945. Le 2 décembre restera la date symbolique et historique de la Libération.
Le récit de ses douze semaines de vie souterraine a été publié sous forme de journal de bord dans Le Nouveau Rhin Français, pour lequel Jules Pfister était journaliste. Juste après la fin de la guerre, il a souhaité transmettre ce témoignage en écrivant deux livres : « La Bataille de Sélestat » et « Sélestat, ville de front. Douze semaines d'angoisse vécues dans les caves - novembre 1944 - février 1945 », qui est entièrement consultable en ligne et aux Archives de Sélestat.
L’Agenda de la Libération, édition spéciale de L’Alsace publiée en 1995 pour les 50 ans de la Victoire, retrace jour après jour la vie chaotique de la population et les évènements qui ont conduit à la Libération des communes alsaciennes. Des courts extraits du témoignage de Jules Pfister y ont été mis à l’honneur. Cet exemplaire rare du numéro de L’Alsace a été retrouvé dans le don de documents que Monsieur Siegel a fait aux Archives de Sélestat. Certains extraits sont consultables en ligne ici, et la totalité aux Archives de Sélestat.