Les fonds anciens et modernes comprennent une quantité impressionnante de registres en tous genres, toutes tailles et de qualité très différentes.
Réalisés selon les mêmes principes que la reliure des ouvrages de bibliothèques, les reliures de documents administratifs n'ont rien à envier à leurs homologues qui renferment de nombreux savoirs.
Cependant, on peut constater sans exagérer, que la variété des matériaux utilisés pour les assemblages de documents souvent moins connus, est encore plus variée. Cela confére aux registres d'archives, une multitude d'apprences hétéroclites, presque bigarrées.
Au Moyen-Âge, généralement composés de cuir lisse, gravé ou orné de ferrures, les registres pourvaient être protégés par un simple parchemin cousu, parfois lui-même richement enluminé ou de seconde main.
A l'époque moderne, les riches reliures laissent la place au papier artisanal, souvent bariolé, tacheté, rayé, voir fleuri, presque comme du papier peint. Le velours ras, vert de préférence, tient aussi une très grande place.
L'époque contemporaine verra le retour de matériaux plus austères, moins solides parfois, sauf pour les dernières décennies, depuis qu'un décret a imposé le recours à la reliure traditionnelle et pérenne.
Les étiquettes présentes sur les premières de couvertures ne sont pas en reste et sont très souvent abondamment décorées de frises élégantes.