1024 Architecture

1024 Architecture est un collectif créé par Pierre Schneider et François Wunschel.

1024 se focalise sur l’interaction entre le corps, l’espace, le son, les visuels, le low-tech et le hi-tech, l’art et l’architecture…

1024 produit des installations audio-visuelles, de la micro-architecture, de l’intervention urbaine, des performances, des expositions et autres…

Leurs installations ont pu être vues à Montréal, Mexico, New York, au Mapping Festival de Genève ou à la Biennale d’Architecture de Venise.

Pour Sélest'art

Pour Sélest’art, 1024 Architecture crée « un projet pour cette belle usine, ce lieu vraiment riche et stimulant, ici réveillé et révélé au travers d’un dispositif lumineux et sonore » impliquant les technologies de l’ère numérique pour embrasser la mémoire incarnée par cette belle figure de la société industrielle.

Point central de la proposition de 1024 Architecture mais également activateur de l’ensemble de l’exposition, « MOTOR » est une œuvre in situ directement inspirée par l’usine Dromson, son histoire et sa situation actuelle. L’installation « MOTOR » active ainsi la salle principale de l’usine, qui par elle reprend vie et cherche à retrouver les sensations physiques de sa raison d’être : la production. Cinétique et spectaculaire, « MOTOR » amène le spectateur à éprouver physiquement la mémoire du lieu, à se laisser aller à une rêverie mécanique et architecturale – dimensions ici singulièrement mêlées dans cette fabrique à taille humaine. La dimension sonore est essentielle dans « MOTOR » qui devient également un écho fantasmé de la symphonie mécanique que l’activité du lieu générait et qui rejoignait la bande son active, aujourd’hui en voie d’effacement, d’une société industrielle ici incarnée dans ce lieu au cœur de la ville. « MOTOR » active également un vocabulaire mécanique qui se propage à travers le lieu par une série d’installations lumineuses qui traverse l’étage attenant et constitué essentiellement des anciens bureaux.

Le programme développé in situ par 1024 Architecture se déploie également dans le couloir central, jouant des plafonds et des murs, créant des saillies et des évidences par l’intervention lumineuse en mouvement, pour amener irrésistiblement à « MOTOR », dont on perçoit les échos à travers le sas devenu écran qui clôt la perspective.

À l’autre extrémité du parcours, dans une pièce fermée qui peine à contenir son énergie, « WALKING Cube » répond à « MOTOR » : l’énergie prend corps dans un objet, une production au design étonnant et infini, sans cesse remis en cause par le mouvement même de l’œuvre.

« WALKING Cube » est une structure erratique, un simple cube, à la fois désuet et futuriste, amené à la vie par une série d’agitations mécaniques. Quand il s’anime, il devient animal, grandit et rétrécit, se plie et s’entortille, suscite l’interprétation anthropomorphique. Sa forme et son mouvement semblent sans cesse questionnés de l’intérieur par une insondable fonction.